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Quand une prof d’anglais fait son show : cap sur le SpeakShow de Carol Bausor !

#Toastmaster #AïkidoVerbal #A.J.Hoge #NouvellesPédagogies #tprs

Professeur d’anglais, chef d’entreprise, speaker, showoman, animatrice, interprète, maître de cérémonie, baroudeuse, une famille par monts et par vaux de la Grande-Bretagne dont elle est native, à Strasbourg, Grenoble ou le Mexique où habitent ses enfants : bienvenue dans le monde coloré et plein de mouvements de Carol Bausor !

Voilà quelques années déjà que j’ai rencontré Carol. Dans un univers d’animation et de facilitation de clubs de dirigeants, son énergie, ses talents d’animatrice et « d’énergétiseuse » de groupes faisaient la différence. Tout comme sa pétillance. Son aptitude à créer du lien, instantanément. Sa curiosité. Sa bienveillance. Mais aussi son goût du rire – elle qui me fit découvrir le Yoga du Rire.

Cette britannique vit en France depuis plus de 30 ans. Et c’est à chacune de nos rencontres qu’elle me révèle encore de ses nouvelles trouvailles. Témoins de son insatiable curiosité. Et illustrant parfaitement sa devise : « Quand on est prof, il me semble normal de se former ! Tout le temps ! »
Et quand certains de sa tranche d’âge pourraient penser à la retraite, la voilà lançant son projet, le Speakshow, mélange de jeux et de spectacle, dont l’objectif est de « débloquer » enfin l’anglais des adultes, trop réservés pour utiliser l’anglais qu’ils ont pourtant appris à l’école. Ou s’envolant prochainement à Medellin, telle une étudiante au milieu d’autres étudiants pour apprendre l’espagnol ! Une femme en-vie vous dis-je !

Merci pour tout ce que tu es, ce que tu véhicules et ce que tu donnes Carol !

Et #C’estParti dans un monde de… #Speakshow #Toastmaster #AïkidoVerbal #A.J.Hoge #NouvellesPédagogies #tprs  

Ton énergie est contaminante ! Comment trouves-tu cette énergie qui est si bonne à vivre pour les personnes qui te côtoient ? Et qu’est-ce qui te met en énergie ?
Carol Bausor : Il est exact qu’on me dit souvent que j’ai beaucoup d’énergie. Et c’est vrai que tous les jours je me lève avec le sourire et l’envie d’y aller. En fait, j’ai besoin d’avoir beaucoup de choses à faire, sauf… les moments où c’est tout le contraire ; où je n’ai envie de rien faire. Heureusement, ces moments ne durent jamais longtemps. Mais quand j’ai ces baisses d’énergie… je fais : 3, 2, 1, go !
Je ne fais pas : 1, 2, 3, parce que si tu fais cela, tu fais aussi : 4, 5, 6… et cela peut aller jusqu’à l’infini. Je préfère faire à l’envers - rire !

Cela veut dire que c’est une décision ? D’aller bien ? d’avancer ?
Oui ! D’aller voir des films drôles, de me faire masser ou autre chose : ce ne sont pas des moyens pour retrouver mon énergie mais des récompenses. Cela ne fait pas partie du processus d’énergie.
Ce processus est plutôt : je ressens cette émotion que je qualifie d’émotion négative, de néfaste pour moi. Je me dis alors : « ça suffit. 3, 2, 1, Go ! ». Et là, je me sens mieux. Je vais alors tout de suite vers mon journal de gratitude - livre où tous les jours, je liste des trucs sympathiques qui me sont arrivés la veille.
La gratitude, c’est une émotion qui est super énergisante !

Cela fait 5 ans que je pratique ce journal de façon régulière.
Tous les jours. Toujours avant minuit. J’écris 3 choses positives minimum qui me sont arrivées, ou des pensées qui me mettent en joie.

Et tous les jours, je me dis que je suis privilégiée.
Privilégiée d’avoir choisi le pays où je veux vivre. D’être en bonne santé. D’avoir un peu d’argent qui rentre. Pour moi, c’est beaucoup plus fort que les choses qui ne vont pas.
Ce n’est pas de moi bien sûr, mais je pratique cette idée que… " Si tu ne peux pas choisir ce qui t’arrive, tu peux toujours choisir la manière de réagir. "

Est-ce que cela a toujours été comme cela ?

Le 31 décembre 2014, je suis allée à nos bureaux (fermés ce jour-là) pour régler quelques points.
Et là : « ding dong », la porte sonne. Et il m’est remis en main une lettre recommandée contenant un redressement de 100 000 euros !
De janvier à juin de cette année, cela a été très très dur. Je me disais : « Je ne sais pas gérer une entreprise » - même si je l’avais co-crée en 1984 – soit depuis 30 ans.
Mais je savais que je voulais continuer, et qu’il était hors de question de déposer le bilan.

C’est à ce moment que j’ai commencé à me lever à 5 h du matin – suivant les préceptes du livre « Le club de 5h du mat » de Robin SHARMA. Tous les jours, lever à 5h du matin. Activités sportives pendant 20 minutes. Puis 20 minutes à apprendre, lire, regarder du contenu qui fait avancer - sur YouTube ou ailleurs. Et enfin, 20 minutes où je passe du temps avec mon journal de gratitude et à définir les objectifs de la journée.
C’est super efficace !

Tu m’as aussi parlé de différentes formations ou expériences inspirantes.
J’aimerais que l’on revienne sur 3 d’entre elles....

Tout d’abord, zoom sur les Toastmasters. Tu peux nous en dire plus ?
C’est l’une de mes salariées qui m’a parlé de Toastmasters.
Elle me proposa d’y faire une intervention lors de leur conférence européenne à Düsseldorf. Je dis « Oui ! oui ! cela sera un plaisir.
Et c’est payé combien ? »

Elle me répond : « En fait, non seulement ce n’est pas payé, mais c’est toi qui dois payer pour participer à la conférence. »
Je me dis : « Ah ?! ça c’est nouveau ! » Mais je n’étais jamais allée à Düsseldorf, et j’adore voyager. Donc j’y suis allée ! Et pour la première fois de ma vie, après avoir animé un atelier, des gens que je croisais dans les couloirs de la conférence venaient me voir pour me remercier. Mais ils le faisaient en me disant « Le truc là que tu as dit sur … a fait beaucoup de sens pour moi ». Ou « La manière dont tu as dit cela ou fait cela m’a touché ». C’est-à-dire qu’ils me donnaient un feed-back très pointu. Très intéressant !

Le soir, on a dîner de gala. Et là, il y a autant de femmes que d’hommes : c’est rare la parité dans une association. Et c’était très international ! Je regardais autour de moi : il y avait des gens de toutes origines, et de tous âges.
D’avoir des relations privilégiées avec des gens d’autres cultures, d’autres professions, d’âges différents : je ne sais pas où je pourrai faire cela ailleurs ! J’adore !

J’ai donc rejoint l’association en 2010, et y ai appris énormément de choses en ce qui concerne la prise de parole en public. J’ai notamment appris que j’adore cela ! Je savais quelque part que j’aimais bien être en scène, mais de faire et de gagner les concours, là vraiment, j’ai le goût… Récemment, on m’a aussi demandé d’être Maître de cérémonie. Passionnant.

En fait, je n’ai qu’une chose à dire : allez-y ! Tout le monde a besoin de savoir prendre la parole en public. Quand tu parles en public, cela veut dire que tu cultives ta confiance en toi, tu penses à l’impact que tu peux avoir dans des situations diverses et variées, tu cogites pour faire le meilleur choix des mots. Si tu deviens le maître des mots… tu peux tout faire ! Convaincre. Vendre. Séduire. Négocier. Impressionner. Emouvoir. C’est le truc le plus top ! Et cela concerne tout le monde.
Il y a de plus une telle bienveillance !

Je me souviens aussi de ces formations d’aïkido verbal dont tu m’as parlées...

Je dois avouer que je ne suis pas toujours bienveillante. Cela peut paraître bizarre, parce qu’en tant que chef d’entreprise, je le suis. Plutôt très bienveillante même. Mais dans les situations où j’ai l’impression de perdre mon temps, je dois faire attention pour me contrôler

C’est comme cela que je suis allée par hasard à une séance d’aïkido verbal. Et cela fait 4 ans que je continue ! Comme l’aïkido, art martial qui vise à t’aider à te protéger des attaques sans attaquer en retour, l’aïkido verbal propose de le faire via les mots. Quand on t’attaque avec… une intonation… un volume voire avec des mots, comment faire pour rester centrée, avenante, et faire avancer le schmilblick sans attaquer la personne en retour ? Je pense c’est la formation qui m’a le plus changée.
Nous sommes tellement agressés, sans arrêt. En société. Par le regard, les mots, les gestes. Et pour rester centré au milieu de tout cela, il faut vraiment faire un effort. Mais cet effort a pour résultat de pouvoir nous aider à sortir du conflit.

Tu as aussi souvent évoqué devant moi une forme de pédagogie qui semble faire des miracles pour l’apprentissage des langues étrangères…

C’est certain que quand on est prof, il me semble normal de se former ! Tout le temps !
Quand j’étais jeune prof, je voulais trouver LA méthode qui marchait pour que les gens puissent apprendre facilement, et avec plaisir, la langue anglaise. Alors je cherchais, j’allais à des groupes de recherche, à des conférences, je lisais 50 000 livres, mais évidemment je ne l’ai jamais trouvée ! Pour me dire qu’il était finalement possible qu’il y ait autant de méthodes que de personnes !
Mais j’ai toujours continué à faire une veille sur ce qui est efficace en matière de pédagogie.

C’est comme cela qu’un jour, j’ai vu que seules 2 personnes étaient devenues milliardaire en étant prof d’anglais – dont l’un est en prison, on n’en parlera donc pas. Mais l’autre, un américain, faisait des choses très intéressantes. Il avait créé une méthode à base de clips diffusés sur internet, et avait réussi à créer une communauté extraordinaire. A.J. Hoge. Un jour, je reçois de lui ce message : « Je suis en Europe à Barcelone à telle date. Venez voir ! Cela coûte 30 € ».
30 € : je me dis «je peux faire » ! Je m’achète un billet d’avion, paye l’inscription, et pars voir ce qu’il faisait. Il y avait peut-être une centaine de personnes – et le prix comprenait le repas de midi… qui était super !
Cela donnait quelque chose de très curieux : il y avait des gens qui chantaient, l’une fit une démo de yoga, les gens applaudissaient. Mais je ne comprenais rien !
Au bout d’un moment, A.J. monta sur scène et dit « C’est le moment de l’histoire ». Tout le monde savait ce qui allait se passer… sauf moi. Et il commença à raconter son histoire - une histoire interactive, créée par les gens de la salle. Tout le monde avait les yeux rivés sur lui ; cela riait de partout ! La participation, l’engagement physique et l’énergie qui se dégageait dans la salle étaient extraordinaires.
Cela dura 15 minutes.
A la fin de l’histoire, il dit : « Levez-vous, retournez-vous vers la personne en face, et à tour de rôle, racontez l’histoire que vous venez d’entendre. » Pour moi, aucun problème : l’anglais est ma langue native ! Mais la personne face à moi, qui est devenue un ami, était un espagnol dont l’anglais était très modeste. Et le voilà qui commence à parler, parler. J’étais sidérée ! Et c’était le cas de tout le monde ! 100 personnes dont ce n’était pas la langue, restituant les 15 minutes de texte en anglais ! Et tous s’éclataient !

J’ai reconnu les techniques d’apprentissage qu’il utilisait. Mais je ne l’avais jamais vu faire à cette échelle. Depuis, j’ai trouvé quelqu’un en France pratiquant cette approche à base de création et d’animation d’histoire : Judith Logsdon Dubois. Elle organise chaque année depuis 2013 un stage sur la pédagogie des langues à l’attention des profs, à Agen. La première année, cela commençait le lundi. Les jours passèrent, et tout à coup je me dis : « Mais qu’est-ce qu’il se passe ! On est jeudi et je suis en train de parler breton ! Comment est-ce possible ? Il faut que je revienne l’année prochaine pour mieux comprendre ! » Et cela fait 5 ans que je vais à ses stages. Que j’y rencontre des gens qui font des choses extraordinaires !

Il y a par exemple cette professeure d’espagnol, très frêle, qui allait travailler dans le Bronx, aux Etats-Unis. Tous ses collègues lui dirent : « ce n’est même pas la peine d’essayer d’enseigner l’espagnol. Vérifie plutôt qu’ils n’aient pas de couteaux sur eux. Ce sont des voyous ! Tout ce que tu as à faire, c’est de mettre une vidéo, et de faire attention à ce qu’ils ne te tuent pas. » Mais cette fille a retourné la situation, et ils parlent tous espagnol !! Ces gamins, petits voyous, sont devenus hispanophones. Je ne sais pas si tu te rends compte ce qu’il se passe quand un élève qui a toujours entendu « tu ne vaux rien » arrive à maîtriser une langue étrangère ! A jouer, prendre du plaisir, s’exprimer – parce que l’expression, c’est la base de la confiance en soi. Quand tu sais parler, tu sais tout faire ! 

Quel ressort va chercher cette méthode ? Pourquoi et comment apprendre à parler anglais, breton ou javanais deviendrait tout à coup plus facile ?

Qu’est-ce qu’il se passe ? Nous mettons tous en place, très tôt, un filtre affectif pour nous protéger. Parce que l’on a peur d’être jugé - surtout en France, où il est interdit de se tromper, et où la peur d’être ridicule est si forte, insupportable. Ce système de défense est renforcé à chaque fois que le prof, quand tu es à l’école, t’interrompt, te corrige ; les gamins dans la classe ricanent. Et tu mets ainsi en place une armure, une carapace.
Il s’agit donc de dissiper ce filtre affectif. Car quand tu as confiance, que tu dis « Je me marre, je ne risque rien. Je comprends. Personne ne me demande de faire des choses que je ne sais pas faire », tout redevient possible !

C’est ce que j’ai mis en place pour mon Speakshow. Il y a différentes histoires. Le tout se déroule dans un théâtre, dans un lieu où tu es dans la pénombre : personne ne te voit ! Tu es confortablement engoncé dans ton fauteuil. Tu te sens bien. Tu sais que personne ne va te demander de monter sur scène et te ridiculiser. Comme tu es détendu, la circulation du sang se fait plus facilement. Donc tu n’es plus coincé, tu comprends mieux.
Cela commence par de la musique, avec des chansons que tu as déjà entendues. La chanteuse nous raconte qu’elle a appris l’anglais à travers des chansons, parce qu’auparavant, elle ne comprenait rien….

Et il y a comme cela plein d’idées : un hypnotiseur – même si je ne pense pas que cela soit indispensable de se faire hypnotiser ! mais cela permet de se mettre dans un bon état pour recevoir, pour faire. Il y a aussi des jeux en anglais. Un travail sur le rythme. Des conférenciers inspirants qui parlent de l’apprentissage, de comment dépasser l’échec, de comment faire de ton excuse ta plus grande force. Et aucun des speakers ou intervenants n’est natif anglais, sauf moi ! Ce sont tous des gens qui osent eux-mêmes parler en anglais.

Je t’ai aussi entendu parler d’éduquer ses oreilles pour apprendre la langue. Et de l’importance du mouvement. Ce sont des ingrédients que tu introduis dans le Speakshow ?

C’est très vite, dans le ventre de la mère, que le fœtus s’habitue aux fréquences de la langue qu’il entend le plus souvent. S’il entend 2, 3 ou 4 langues parce qu’il habite à l’étranger ou dans un contexte multiculturel, à sa naissance, il aura été bercé par les sons de ces langues différentes. Mais pour le commun des mortels, il ne baigne que dans l’univers sonore d’une seule langue.
A 3 mois, le babillage d’un enfant français n’est déjà pas le même que celui d’un enfant anglais ! Et comme le corps humain va toujours à la situation la plus économique, l’oreille fait son tri, ne gardant en mémoire que les sons dont elle capte avoir besoin. Aux fréquences que je n’entends pas, je me ferme. Mais pour ré-ouvrir les oreilles, ce n’est pas simplement une question de s’exposer à ces sons, parce que dans un premier temps, l’oreille ne les entend pas.

Par exemple, en anglais on dit « fish » pour « poisson », le « i » bref n’existe pas en français. L’équivalent le plus proche, c’est le « i » long. Ce qui fait que les français disent « fiiish », parce qu’ils n’entendent pas la différence ! Tu peux faire répéter 50 000 fois, l’oreille ne capte pas. Pour rééduquer l’oreille, il faut savoir que l’audition ne se fait aussi par le corps entier. J’en veux pour preuve les malentendants qui ont des appareils qui captent les vibrations créées par les fréquences. On est sensible à des différences de fréquences. A des différences d’énergie. Ça c’est le rythme. Et manque de chance, entre le français et l’anglais, la différence la plus importante est celle du rythme. Celui du français est toujours régulier. Un vrai métronome. En anglais, non.

Or le rythme, on y est surtout sensible avec son corps. Avec le corps entier. Donc apprenons à bouger, à capter le rythme avec son corps, plutôt que de le faire de façon intellectuelle. Parce que chaque mot est différent. Il faudrait une éducation par mot !
Devenons sensibles ; à travers le mouvement dans le cours de langue, à travers des chansons : tu ne peux pas changer leur rythme ; tu es obligé de le suivre ! C’est pour cela qu’on s’entraîne ainsi dans le Speakshow. La mémoire motrice est plus forte que la mémoire intellectuelle.

Et pour finir, toi qui cherches sans t’arrêter, ouverte à toutes les expériences, quel est le prochain jalon qui te ferait envie ?
Il y a un truc qui me fait hyper envie. C’est une entreprise vue sur internet qui propose cela : tu choisies la durée - pour moi c’est janvier/février 2020, 2 mois. Je commence petit.
Tu choisis ta destination - pour moi c’est Medellin.
Ils te logent dans un appartement, te fournissent un espace de coworking, un smartphone, une connexion internet, et tu pars en groupe.
Tu restes 1 mois dans un endroit ; 1 mois dans un autre. C’est le temps que tu veux.
Le week-end, tu participes à des actions qui peuvent être intéressantes pour la communauté où tu vis. Le soir, il y a des conférences, des rencontres.
Alors pourquoi partir en groupe, puisque tu peux faire cela seul ? Mais là, tu pars avec un groupe d’une trentaine de personnes, essentiellement des jeunes ! Des générations Y. Ce sont surtout des entrepreneurs, parce que tu travailles à distance. Et tu fréquentes des jeunes du monde entier ! Donc évidemment je vais partir en groupe comme cela ! Et maîtriser ainsi l’espagnol. Parce que j’ai tellement bien inculqué le goût des langues à mes enfants, qu’à Noël, en famille, cela s’est passé en espagnol, moi qui parle anglais… Donc il faudrait que je m’améliore 😊 ! J’ai toujours essayer de respecter le « pratiquer ce que l’on prêche »

Interview, le 3 juillet 2019 par Carole Babin-Chevaye

Carol BAUSOR

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