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Mon idéal ? dit Joël Riom, que les gens autour de moi soient heureux

Ou l’histoire de ce verre toujours plein… même si parfois rempli de bouquets à transformer !

Le choix des rencontres de ce blog se faisant sur la lumière et l’éclat des yeux, il était naturel que Joël Riom en soit, quand on voit combien ses yeux brillent fort !

Autodidacte, chef d’entreprise aux multiples casquettes de présidence ou d’administrateur – CJD, formation permanente, caisses d’allocations familiales, etc. – puis retraité aux nombreux engagements, Joël Riom est ce que l’on peut appeler un homme investi.

A être heureux, déjà.
En attentions multiples pour que ceux qui l’entourent le soient.
En curiosité, de tout.
En projets, permanents.

Le connaissant depuis toujours… j’ai souhaité le faire parler sur…
. son idée du management – lui qui
« libéra » son entreprise avant l’heure, puisque nous parlons de transparence des salaires, de formation à la lecture des résultats, d’intéressement, dès les années 80 ! ;
. la guerre d’Algérie qu’il fit pendant 18 mois ;
. la vie – dont il clame tant qu’elle est belle - ;
. la mort. Qui s’est réinvitée récemment d’une façon soudaine et brutale dans sa vie et celle des siens.

Fervent catholique, Joël fait partie de ces hommes curieux, allant faire 3 années de suite une retraite chez les bouddhistes, ou participant dès qu’il le peut aux échanges inter-religions.
Acteur du projet du restaurant « Chromosome », visant à permettre à des adultes trisomiques d’accéder au marché de l’emploi, Joël y est aussi bénévole, avec 41 autres personnes.
4 fois père, 13 fois grand-père et 3 fois arrière-grand-père depuis 18 mois, il voulut aussi lancer ce merveilleux projet des grands-parents câlins. Objectif : permettre aux unités de soins intensifs néonatals de mettre en place un réseau de bénévoles pour relayer les parents, quand nécessaire, et transmettre aux bébés présence et chaleur humaine.
« J’en ai fait des démarches ! … Mais ça n’a pas encore pris ».

85 ans depuis peu. Eternel chef des projets qu’il pense bons pour lui comme pour nous… Joël Riom semble n’avoir pas de limite quand une idée a éveillé son enthousiasme ! Source de joie et de vie indéfectible ! Merci encore Joël !
#C’EstParti #Emotions #MerciLaVie !

Cette façon que tu as de regarder les gens avec bienveillance… est-ce que c’est quelque chose que tu cultives ? ou est-ce que tu as toujours eu ?

D’être tourné vers les autres, c’est dans ma nature. Sans doute amplifiée par les évènements de ma vie : une famille assez stricte, pensionnaire de 8 ans à 16 ans, n’ayant de ce fait passé aucun Noël ou Pâques à la maison. Ce qui signifie aussi aucune intimité et échange.
Par exemple, je n’ai, pour ainsi dire, jamais vu mes parents s’embrasser, discuter.
En prenant de l’âge, cela m’est apparu dingue ! Tu te rends compte, tous ces trésors que j’aurais pu cueillir, et que je n’ai pas recueillis !
Et je me suis dit : « jamais jamais je ne veux être comme cela. Il faudra que je sois sans cesse, toute ma vie, en réceptivité, en accueil, en bienveillance, en émerveillement, en enthousiasme - ce que je n’avais pas vécu. »

C’est donc une décision ?

Ce n’est pas tant une décision, que le besoin de combler un manque.
Il y a eu un tas de choses enfouies, qui ont fait que je me suis vraiment dit : « il faut que je sorte de ça ! ». Face à ce carcan de manque de communication et de manque de spontanéité, il y eut un jour où : « Terminé ! Je tourne la page ; je déroule une nouvelle vie, une 2ème vie » – qui a commencé avec mon mariage.

Aujourd’hui, comment tu décrirais ta vie ?

Je dirais qu’aujourd’hui, pour moi, la vie est belle.
Que je suis très triste du départ de mon épouse, il y a déjà 14 ans ; de celui de notre fils aîné Nicolas, le 1er septembre. Ils ne sont plus là où ils étaient, mais ils sont maintenant vraiment là partout où je suis. Je rends grâce tous les jours pour cette présence.

Les larmes sont encore là. De temps en temps.
J’ai perdu, on a perdu, un être qui a beaucoup semé toute sa vie. Qui nous laisse avec des graines qu’il a enfouies en terre. Qu’on est en train de recueillir toute sa vie, tout son exemple, sa foi, sa délicatesse, son effacement…
Qu’est-ce qu’un papa peut souhaiter de plus, quand il perd son fils ?

Aujourd’hui, pour moi, Nicolas est heureux. Là où il est, il est heureux.
Alors même si c’est dur. Très dur. Pourquoi est-ce que je serai triste ? D’autant qu’il nous laisse quelque chose d’extraordinaire. Je n’ai pas besoin de te le dire… tu as vu tous les témoignages reçus après sa mort.

Au moment de la mort de Nicolas, tu as très vite dit aux tiens : « la vie continue ». L’une de tes filles m’a d’ailleurs dit combien cela les avait aidés : « papa, qui aurait pu légitimement s’effondrer, nous a donné le LA. Donc on avait le LA. »
Comment et où as-tu trouvé cette force pour pouvoir le dire si vite, quand l’heure était à l’abattement, aux larmes, à la révolte, voire au désespoir ?

Oui. Je l’ai dit aussitôt.

Devant son cercueil, les mots qui me sont venus ont été :
« Merci Nicolas, pour ce que tu as été.
Pour ce que tu as semé.
Tu nous as montré le chemin.
On va avoir du mal à te suivre, mais tu vas nous aider… »

Ce que je ressens en effet, c’est que la vie continue.
Et que la mienne – je ne parle que de moi, pas des siens, de son épouse ou de ses enfants - doit être aussi belle que celle qu’il a vécue.
Elle doit être belle parce que plus tu respires la joie et le bonheur, et plus ton entourage est joyeux et plein de bonheur. Et mon idéal, c’est que les gens autour de moi soient heureux !

Très honnêtement, je pense aussi que ma foi m’aide. J’ai de la veine d’avoir la foi… et j’en rend grâce tous les jours.

Je viens de lire un article : « Se plaindre est mauvais pour la santé, c’est scientifiquement prouvé » ! Tu l’as naturellement cette positive attitude ?

Au début, après la mort de Véronique, après celle de Nicolas… j’avais du mal à sourire.
Mais quand tu souris à quelqu’un, il te le rend !
Ce sourire que j’ai intérieurement, j’ai envie de le communiquer, parce que cela fait partie de ma vie, cela fait partie de mon idéal, cela fait partie de mon enthousiasme. Et mon grand patron là-haut, c’est ce qu’il nous a dit quand il est venu sur terre. Je le ressens de plus en plus.

Il y a des moments qui sont durs quand même !

Si l’on remonte plus loin, il y eut un évènement marquant dans ta vie ; je parle de la guerre d’Algérie. Est-ce qu’aujourd’hui, il y a des choses qui t’habitent encore de cette période ?

L’Algérie, ça a été terrible ; les atrocités que j’ai vécues et que j’ai rencontrées…
Le nombre de fois où j’aurais dû y passer, et où je n’y suis pas passé !

Je suis parti là-bas comme simple petit soldat. J’avais devancé l’appel, et dans le peloton où j’ai été incorporé, on était 55 : 54 diplômés et moi 😊, puisque je venais de louper mon deuxième Bac.

Ce qui m’a marqué, c’est l’attitude que nous avions, nous les français, et nous les militaires là-bas, vis-à-vis de ce peuple dont les gens étaient si généreux, et qui ont subi des choses terribles.

Un soir, lors d’une opération, je n’ai pas réussi à trouver assez de volontaires - je n’ai toujours envoyé que des volontaires la nuit. Je pensais y aller moi, quand l’un d’entre eux, un boulanger qui allait retrouver sa femme et ses 2 enfants, me dit : « Moi je suis libéré demain – c’est la dernière fois, j’y vais. »
Il n’est pas revenu.

Tu vois, il y eut un mélange de guerre atroce, d’actes terribles, tout autant que d’extrême générosité des gens de la troupe…

Tu n’as jamais perdu foi en l’homme dans ces moments-là ?

Jamais !
J’ai toujours espéré en l’homme. En l’autre.

Dès le départ, j’ai été marqué par différentes phrases, comme celle-ci : « l’homme n’a aucune limite, si ce n’est celles qu’il s’impose. » Cela m’a marqué.

« Aucune limite si ce n’est celle qu’il s’impose » … On s’en impose tellement des limites !

Mais une phrase comme celle-là peut aussi être la porte ouverte aux pires exactions ! La personne qui n’a aucune limite peut aller jusqu’à l’horreur, sans respect de la vie…

Moi elle m’a inspiré. Parce qu’ayant la foi, je désire n’avoir aucune limite.
Je n’ai pas voulu avoir de limite sur la réalisation de mon être ; et cette réalisation de mon être passe par la réalisation de l’autre. Je suis heureux si l’autre est heureux.

Donc c’est une confiance en l’autre ? un chèque en blanc ? même en Algérie ?

Oui ! Même si on est obligé de contrôler.

Une anecdote : il y a un gars qui passait avec son mulet, tous les matins, devant notre campement.
Et tous les matins, il s’arrêtait et nous donnait des oranges ou des bananes.
Cela a duré 1 mois.
Au bout d’un mois, je m’interroge quand même sur ce qu’il y avait sous les bananes et les oranges.
Et il s’avéra qu’il transportait des munitions pour les fellaghas… ce qui ne l’empêchait pas de nous donner avec une grande gentillesse ses fruits !
Je lui ai fait confiance pendant 1 mois. Ce ne fut plus le cas après !

C’est très rare que je parle de l’Algérie.
Parce que ce sont des souffrances terribles.
Des choses extraordinaires aussi.

Il y a des gens qui voient le verre à moitié plein, d’autres à moitié vide.
Depuis le départ de ma Véronique, je me suis dit qu’il fallait qu’il soit toujours plein.
Toujours plein !
Quoi qu’il y ait dedans, tu peux en faire quelque chose de formidable.
Du départ de Véronique, j’en ai fait du plus !

Comment on fait un « plus » du départ de son épouse ? C’est quoi le « plus » ? J’entends que tu transcendes ces raisons de larmes, ces moments d’une infinie tristesse ; mais comment on en fait un plus ?

D’abord tu es aidé.
Quand elle est partie, j’ai eu 2 années terribles. Mais il y a le curé de la paroisse qui m’a accompagné.
Je l’ai vu régulièrement.
Le 1er jour, il me dit : « Tu dis que tu n’as pas suffisamment dit à ta Véronique que tu l’aimais, tu étais trop pris par le boulot, tu ne t’es pas occupé d’elle, etc. Viens me vider ton sac. »
A la fin des 2 heures passées ensemble, il me dit : « Tu as envie que je te pardonne de tout cela au nom de Dieu ? » Et il me donne l’absolution.

1 mois après je reviens, et il me dit : « Où en es-tu ? »
Je réponds : « Toujours pareil. Je suis très triste. Je n’ai pas été ce que j’aurais dû être pour Véronique. »
Et il dit : « Passons à autre chose. Il y a 1 mois je t’ai pardonné. Le jour où je t’ai pardonné, tu es devenu un homme tout neuf. Alors ne reprends pas le passé.
Qu’est-ce que tu as fait depuis le mois où on ne s’est pas vus ? Où est-ce que tu as envie d’aller ?
Arrête de te dire « Pourquoi ? » Dis-toi « Qu’est-ce que je vais en faire ? Qu’est-ce que cela veut dire ? et toi, qu’est-ce que tu vas en faire ? Qu’est-ce que tu vas bâtir là-dessus ? Comment tu vas non seulement t’en sortir, mais aussi, entraîner tout ton monde hors de ce chagrin terrible ? »

Et c’est là où grosso-modo, je suis arrivé à mon verre toujours plein.
Même si dans ce verre toujours plein, il est de bons vins, comme de mauvais… rire !

« En s’exerçant à la gratitude, on passe du statut de déçu à celui de béni. » Laurent Gounelle

Et comment on le boit ce vin moins bon 😊 ?

S’il n’est pas bon, c’est à toi de le transformer !

J’essaye toujours, dans ce verre toujours plein pour moi, d’accueillir les choses mauvaises quand elles sont là. Est-ce qu’elles sont là de ma faute ? Ou si cela n’est pas le cas, qu’est-ce que je peux faire pour que mon verre ne se remplisse pas de mauvaises choses ?

A ce stade de notre échange je proposais à Joël de choisir 3 mots-clés.
Les 3 qu’il choisit furent…

CONFIANCE

Cela a été très important toute ma vie.
D’abord j’ai fait confiance à Véronique pour qu’elle accepte mes défauts et qu’elle m’aide petit-à-petit à améliorer mes qualités, de façon à ce que mes défauts ne soient plus la force négative de ma personnalité !

Quand je me suis lancé en tant que chef d’entreprise, j’ai aussi fait confiance ! Cela m’a coûté cher… Comme j’étais autodidacte, je me suis dit : il faut que je me forme. Et je suis devenu président de la formation permanente sur la Loire-Atlantique, administrateur de la Caisse d’Allocations familiales, au bureau de l’union patronale et président du CJD.
Un matin, les cadres – les 5 directeurs et 5 chefs d’agence - m’ont demandé de les recevoir dans mon bureau pour me dire : « On vient vous voir parce qu’on considère que vous n’êtes plus le patron. » Ah…
Ils ajoutent : « Vous nous faites confiance. Merci. Mais même avec cette confiance, on a besoin d’un chef… et vous n’êtes pas le chef, vous n’êtes jamais là. Qu’est-ce que vous en pensez ? »

Ma réponse a été de considérer qu’ils avaient raison et que je leur maintenais ma confiance. Je leur proposais derechef que l’on démissionne tous ce même jour, et que l’on se retrouve 8 jours après, pendant 1 semaine, en séminaire, afin de recréer la société.
« Et si je ne suis pas capable, je ne suis pas capable. Et je partirai ».
Nous avons donc fait ce séminaire pour reconstruire la société et j’ai été reconduit dans mes fonctions.

Tu vois, j’ai toujours fait confiance 😊 Même si ça peut couter cher.

Comme aujourd’hui, je fais entièrement, pleinement confiance aux enfants. Aux morceaux choisis. A mes petits-enfants ! Dans tous leurs choix de vie.

TOLERANCE

Accepter l’autre tel qu’il est, ce n’est pas toujours facile ; mais rechercher en toutes circonstances le meilleur ne peut que nous transformer et nous remplir de joie. C’est ce que j’essaie de faire et cela me rend très heureux.

EQUITE

Equité, pour moi, c’est très important.

Dans l’entreprise, par exemple.
J'avais proposé la mise en place d’un intéressement du personnel, avec une répartition 1/3 aux actionnaires, 1/3 aux réserves pour investissement et 1/3 aux salariés.
De donner 1/3 aux salariés signifiait qu’ils connaissent les résultats de l’entreprise, donc qu’ils connaissent comment étaient établis ces résultats. Ce qui a fait que j’ai souhaité que tout le monde connaisse le salaire de chacun, dont le mien. C’était il y a plus de 40 ans.

Equité aussi, lorsque j’étais président du CJD. J’ai alors proposé à tous ceux qui étaient là - il y avait 45 chefs d’entreprise : « On a 2 ans devant nous. Dans 2 ans, sauf raison de temps ou d’affaires qui marchent mal, on prend tous une responsabilité dans les différentes institutions locales ».
2 ans après, le président de la Chambre de Commerce de Nantes était un ancien CJD, le président de l’Union Patronale est CJD, et tout le monde a pris des responsabilités : professionnelles, politiques, associatives, culturelles... Equité.
On ne va pas dire à 3 ou 4 : allez, faut qu’on… Non ! Tout le monde, chacun avec ses compétences, chacun dans son créneau, avait la possibilité de faire le pas et de s’engager.

Il est un projet plus récent auquel tu as contribué. Il s’agit de Chromosome, ce restaurant tenu avec et par des adultes trisomiques. Tu peux raconter ?

J’ai toujours été attiré par les plus faibles ; les plus forts m’intimident.

Mais c’est quand même une aventure incroyable !
L’histoire est partie d’un couple d’amis qui a lancé cela il y a 2 ans. Ils ont réuni quelques amis, dont j’ai eu le privilège de faire partie, et de là est né Chromosome, restaurant qui emploie aujourd’hui 9 trisomiques et fonctionne avec 42 bénévoles.

Ces jeunes ne pouvaient pas trouver de travail. Mais ils ne pouvaient pas non plus rentrer dans une maison spécialisée, car pas assez handicapés. Notre rôle est de leur permettre d’apprendre, puis de trouver un boulot ensuite ; et d’avoir un bulletin de paye. Ils sont donc tous les 9 rémunérés.

Le fonctionnement est simple : c’est menu fixe et produits frais.
3 bénévoles, tous les matins, vont faire le marché aux Mines. Nous, on arrive à 9h. Tout le monde se met en tenue de cuisine, avec bottillons, etc. On épluche les carottes, pommes de terre, et les légumes du jour. A 11h tout est prêt. On déjeune. Et à midi, on accueille les premiers clients.

L’esprit d’équipe parmi les 42 bénévoles est incroyable !
Quant aux trisomiques… Tous les parents viennent nous voir en nous disant : « Ils sont transformés ! Ils ont confiance en eux ! »

Cela a changé un peu ma façon d’être et de vivre depuis que je suis là-dedans. Je me dis que si tu n’es pas occupé, si ton esprit tourne en rond, tu ne vois que le négatif.
Mais quand tu es pris par ces enfants, qui sont rayonnants, avec des handicaps incroyables, mais sont heureux, les yeux pétillants, c’est fou ce qu’ils amènent de bonheur ! De joie ! Et la joie, c’est communicatif !
Ils se donnent à fond, avec leurs handicaps. On leur fait confiance. Et quand tu fais confiance à quelqu’un, il est capable de faire tout et le reste.
Une fois de plus, c’est ça qui me passionne.

Teinté d’émotions et de joie, cet échange m’a profondément touchée. D’entendre Joël parler de sa femme, « sans cesse présente, mais d’une façon différente. C’est un don de Dieu de pouvoir être en relation. »
De Nicolas : « il me manque plus en ce moment. Véronique, ça fait 14 ans. Maintenant, elle est là. Elle est intégrée. Nicolas pas encore. »

Tous les mots et toutes les émotions étaient possibles.
Mais au milieu de ces départs, la joie était là. Pour parler de la vie, du sourire de chacune de ses 3 arrière-petites-filles (photo ci-dessous), de ce qui fait le quotidien.
Joie profonde. Authentique. Contagieuse comme il l’a plusieurs fois répété.
Joie aussi, quand il évoque les siens : « Dans notre quotidien, on partage énormément entre enfants et petits-enfants. Qu’est-ce que je peux souhaiter de mieux ?! Donc comment est-ce qu’aujourd’hui, je ressens ma vie ? Comme un bonheur permanent. » C’est aussi pour partager avec toi, avec d’autres, ces moments-perles que j’ai eu envie de ce blog. Merci à toi Joël.

Carole Babin-Chevaye, suite à notre échange du 3 février 2019.

Et je te laisse citer Jade, l’un de tes, de vos livres de chevet :
« (…) le temps pour être heureux, c’est maintenant.
Le lieu pour être heureux, c’est ici.
Le moyen pour être heureux, c’est de rendre les autres heureux ».

Joël Riom et ses 3 arrières-petites-filles

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