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Danse avec les femmes : rv avec Sandrine Roudaut !

 

Voilà quelque temps déjà que je souhaitais explorer la question : et si les femmes avaient un rôle particulier à jouer pour nous aider à traverser cette période de crises multiples ?

Qui seraient-elles ces femmes : des mères… ou non ? Des grands-mères, des transsexuelles, de toutes jeunes filles, ou… ? Et quels seraient leurs angles d’approches pour cette métamorphose, en matière d’éducation, d’engagement, d’exemplarité, de liberté intérieure ?

Pour commencer à échanger, c’est à Sandrine Roudaut que j’ai pensé en premier.

Une évidence pour moi face à ce qu’elle est, dit, entreprend, génère. 

Devenue utopiste par pragmatisme — je la cite cette femme danse avec les autres comme avec les mots et les émotions. Les idées et les battants. Ceux et celles qui osent. Qui dénoncent. Imaginent, créent, œuvrent.

Lorsque nous nous sommes appelées, elle organisait justement le lendemain une danse pour la paix et pour la planète, en plein milieu de Nantes. Danse d’activisme sacré…

Un projet qui la réjouissait d’autant plus que cette année 2021 finissait sur un lot de mauvaises nouvelles — climat, biodiversité, écologie, sociale — comme de mots bas ou de luttes intestines dans les différents courants qu’elle côtoie parmi les écologistes ou les féministes. 

Danse pour la paix intérieure aussi. Car concentrée pour faire avancer ce qui lui semblait important, elle a cependant vu des personnes s’entredéchirer, devenir donneurs de leçons. Successions de deuils comme de révélations… 

Notre échange m’a profondément réjouie. J’avais sonné à la bonne porte pour commencer à chercher, envisager, disséquer sur un vaste sujet ! #CParti #PleinDeMerciSandrine 

Ce sera donc ma première question à Sandrine : et si… les femmes avaient un rôle particulier à jouer pour nous aider à traverser cette époque, qui seraient-elles ? Et quels seraient leurs outils ou angles d’approches ?

Sandrine Roudaut : Je ne me sentais pas très concernée par le sujet des femmes ; pourtant, la question de leur rôle m’est apparue dès mon premier livre « L’Utopie Mode d’emploi » ; j’y observais que les femmes font partie des populations motrices qui changent le cours des choses.

Ensuite, lorsque j’ai écrit « Les Suspendu(e)s », mon point de départ fut le film « Les Suffragettes », la pensée d’Hanna Arendt et celle de Germaine Tillion, deux femmes qui résonnent aujourd’hui.

Puis à La Mer Salée, en 2017 nous avons édité « Sœurs en écologie » de Pascale d’Erm. Avec elle, j’ai rencontré l’écoféminisme : ma sensibilité trouvait enfin une tribu d’accueil. C’était déjà un sujet qui nous tenait à cœur autant qu’il nous bousculait Yannick (son mari, co-fondateur des Editions de la Mer Salée, NDLR) comme moi.

Et dans mon premier roman, « Les déliés », ce sont des personnages féminins qui font basculer le monde.

J’aime ce que les femmes apportent au monde.

Pour parler d’un évènement plus personnel, ma conscience écologique ne peut être dissociée de ma maternité. Le jour où j’ai donné la vie, j’ai commencé à avoir mal au monde.

C’était violent, la lucidité et la responsabilité me sont tombées dessus en même temps que l’enchantement et l’amour. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faille devenir maman, donc femme, pour être touchée. Pour moi, c’est passé par là. J’ai eu l’impression d’être liée à la nature, et de renaître. Tout prenait un sens, et en même temps le non-sens du monde me terrassait, mais être maman me donnait confiance en moi.

Enfin, en 2021, nous avons co-écrit avec Adélaïde Bon et Sandrine Rousseau le manifeste audio « Sensiblement politique » — un livre va suivre.

Il commence par ces mots : « À n’entendre ni les êtres ni la Terre, on trahit la vie elle-même. »

Nous y parlons notamment des violences faites aux femmes et à toutes les populations renvoyées aux marges, autant que des violences faites à la Terre.

La sensibilité est ici au cœur du sujet. La différence n’est évidemment pas sur qui en aurait plus ou non ; entre femmes et hommes. Elle est plutôt sur le regard qu’on porte sur elle.

Mépriser la sensibilité, nos indignations, nos souffrances est une hérésie - hérésie commode pour tolérer tout ce que nous tolérons.

Je crois qu’il y a là un pivot pour expliquer et changer la violence de ce monde. La sensibilité c’est la vulnérabilité, à cent lieues du virilisme.

Lors de ce travail d’écriture de « Sensiblement politique », pour vraiment rencontrer Sandrine et Adélaïde qui ont une culture féministe plus avancée que la mienne, il m’a fallu déconstruire ce que je ne voyais même plus, tant notre société a intégré des comportements inacceptables, et tant on dévalorise le féminisme.

Il me semble que ce qui nous lie fondamentalement entre femmes, ce n’est pas tant d’être femmes, c’est le fait d’avoir été victimes. Si on regarde avec lucidité cet endroit d’injustice, on reconsidère totalement les choses. Je crois que c’est aussi de cet endroit que la lumière peut repartir. C’est une force.

Victimes, injustice et lumière dans les mêmes phrases…

SR : C’est compliqué de regarder notre histoire en face, mais c’est libérateur. Nécessaire pour passer à autre chose. Dans les pays dits civilisés, nous vivons dans un monde qui est fait et pensé par et pour les hommes. Où les femmes ont été violentées, rayées de l’Histoire.

Au début de notre travail d’écriture, je disais : c’est quoi ce discours dominant/dominé ?

Et progressivement, j’ai réalisé combien cela porte sur tout ! Partout !

Un exemple : quand tu apprends à l’école que « le masculin l’emporte sur le féminin » … Tu te rappelles la Une de ce journal : Merci les soignants ? Il y avait une mosaïque de portraits de femmes ; on ne voyait que cela. Peut-être y avait-il un visage d’homme ? Mais un seul suffit pour que le titre devienne masculin. On va dire que c’est anodin. Non, ça ne l’est pas. Essaye donc de passer la règle à l’inverse…

Le langage n’est jamais anodin. Il enferme, désigne, est complaisant ou violent. C’est la même chose pour les violences sur les enfants, les discriminations des personnes racisées. C’est à un tel point qu’on ne le remarque plus. Mais impossible de vivre comme avant quand tu admets cela. Donc après l’étape de la sidération, il faut en sortir.

Dans notre texte, nous avons ainsi écrit : nous voulons des règles et des rêves. 

Quand quelque chose t’indigne profondément, cela t’aide à dire stop. Car je pense qu’on se lève un matin mû.e par nos émotions, tandis que notre cerveau passe son temps à justifier ou ignorer pour nous permettre de vivre malgré tout. Et si on se lève, quelle que soit la forme, et même si c’est maladroit ou non abouti, c’est que l’on croit encore dans l’humanité. Que l’on croit encore que cela peut changer. Que nous valons mieux que ça, et que nous pouvons collectivement réinventer.

Il y a donc la part de la victime, et il y a celle qui est forte, mégajoyeuse, et qui y va ! C’est de l’ordre de : soit tu es détruite, soumise, résignée, ou dans le déni, soit tu réagis et tu te sublimes.

La sororité est aussi quelque chose que j’ai rencontré et qui m’a fait un bien fou. Je me suis alors dit : j’ai une famille. J’ai des sœurs. C’était même : j’ai des sœurs d’infortune. Et je les trouve courageuses.

Est-ce bien de femmes qu’il faut parler ? La binarité fait-elle sens dans ces réflexions ? 

La génération de mes filles — elles ont 21 et 17 ½ ans — a un lien au féminisme très différent ; il est une évidence pour elles ! Leur vision est bien loin des dogmes. Par exemple, elles voient clairement que les garçons ont de nombreux privilèges. Et plus de liberté. Que dans les cours d’école, le milieu est occupé par le terrain de foot ; il ne reste plus qu’à se réfugier dans les marges… Tout comme il y a aujourd’hui des pistes de skate partout dans la ville, sport majoritairement masculin.

Le harcèlement de rue est aussi une véritable plaie. Elles sont jugées en permanence sur leurs façons de s’habiller. Les garçons ? Pas du tout. Elles voient clairement que l’espace public ne leur appartient pas et le disent — ce qui n’était pas notre cas à leur âge.

En même temps, elles ont une vision complexe. Elles estiment par exemple que les injonctions de virilité ne sont pas faciles à vivre pour les garçons.

Fondamentalement, j’ai du mal avec toutes les cases. Elles opposent et figent. Peut-être que l’on va sortir de la binarité en sortant de la binarité du genre… Grâce à ces êtres qui font exploser les frontières, se sentent davantage de l’autre sexe ou revendiquent la non-détermination, on fait en effet bouger beaucoup de choses. C’est aussi pour cela qu’ils dérangent. Quand les frontières sont claires, c’est facile pour un système de désigner le camp inférieur. Là… ça se brouille.

D’ailleurs quand tu demandes aux jeunes filles : c’est quoi (être) une fille ? 

Toi, tu répondrais quoi toi ?

Silence. Flottement. Quelques mots vaseux de ma part.

SR : Elles, elles te répondent sans hésiter : c’est se sentir fille.

C’est clair pour elles. Intégrant dès le départ le fait que tu es née fille c’est important, mais que tu le resteras seulement si te sens vraiment fille.

Après… qu’est-ce que c’est de se sentir fille ... ?

Dans ton TEDx Vaugirard, tu dis : « On ne négocie pas avec ses valeurs. Si on doit renoncer à quelque chose, c’est au modèle. Pas aux valeurs. » Quelles sont pour toi les valeurs non négociables aujourd’hui ? 

SR : Ce qui n’est pas négociable pour moi, c’est l’humanité ; ne nuire à personne.

Ce qui n’est pas négociable, c’est le respect — un mot que je n’aimais pas du tout avant. Je trouvais qu’il avait un côté conservateur. Et en fait… évidemment, ce n’est pas négociable.

Le respect des êtres, tous les êtres.

Le respect du vivant.

Je ne comprends même pas qu’on en parle !

Qu’il y ait des gens qui se sentent supérieurs du fait de leur couleur de peau, c’est incompréhensible pour moi. De même que je ne vois pas pourquoi quelqu’un qui fait des études gagne plus que quelqu’un qui n’en fait pas. Voilà encore quelque chose qui ne rentre pas dans ma tête ! Pour moi, ce qui est fondamental, c’est l’égalité des êtres vivants. Tout le reste n’est que construction culturelle, donc manipulation, pour justifier ce qui n’est pas justifiable.

Cela constitue d’ailleurs la seule règle d’or qui est dans toutes les religions, toutes les cultures, toutes les époques : ne fais pas ce que tu ne veux pas qu’on te fasse ! Basique !

Par exemple, cela serait ton fils à la merci des courants sur un pneumatique entre la France et le Royaume-Uni… tu aurais les mêmes idées sur le sujet ?

Cela me fait aussi penser à quelque chose que nous avons mis dans notre manifeste. Imaginons un pays où un gouvernement de femmes, arrivant au pouvoir, décrète : maintenant, les hommes, vous n’allez plus à l’école. Vous ne conduisez plus. Pas de compte en banque. Vous n’exercez plus tel et tel métier. Vous vous habillez comme ça et… Crois-tu franchement que nos gouvernements laisseraient faire ? Il y a là une hypocrisie monumentale ! Et une notion d’ingérence à géométrie largement variable.

J’ai rencontré une féministe, Typhaine Dee, qui retourne ainsi tout, tout le temps. Au départ cela paraît outrancier, mais parce que l’inverse l’est ! Nous avons vraiment besoin de nous défaire de toutes ces constructions dont nous sommes pétris. Sur tous les sujets. Or ce n’est pas facile de déconstruire. Ni confortable. On a pris le pli. Ces normes cimentent notre harmonie sociale.

De même quand E. Macron répond aux femmes qui disent ce qu’elles ont vécu avec N. Hulot : « Je ne suis pas pour l’inquisition » … L’énormité de cette phrase ! Il se l’est permise parce que c’était des femmes. Personne n’a relevé ! Et au sujet de N. Hulot ? Personne n’en parle.

Et c’est cela partout, dans les livres, dans les contes. Partout ! C’est parce que c’est énorme qu’en parler déchaîne l’opprobre. On est en pleine dissonance cognitive générale : comment admettre que notre société permet une si monumentale injustice, que nous la permettons ? C’est systémique. Alors, la plupart la nient, combattent ou minimisent cette vérité, décrédibilisant celles et ceux qui osent la dénoncer. L’autre voie c’est de l’affronter pour y remédier. Ensemble.

S’ensuit un échange sur la place, à prendre, à trouver par chacun.e.

De la contribution à une grande famille

SR : J’adore cette idée de contribuer avec d’autres.

Avec Yannick, on parle régulièrement de retrouver cet élan des anciens bâtisseurs de cathédrales qui, certes, ne verront peut-être pas la fin de ce qu’ils construisent, mais ont la joie et la conviction de participer à une œuvre plus grande qu’eux. Chacune, chacun, contribue à une cause particulière avec un style, une forme qui lui est propre. À nous toutes et tous, en ordre dispersé, nous nous occupons d’un bout de la maison.

Subir une domination, l’injustice, la violence ramène les femmes à plus d’attention, d’empathie. C’est un peu comme si, entre « victimes » d’un système, on est capable de mieux se comprendre ; permettant ainsi d’être en solidarité sans être totalement d’accord. Entre femmes, mais aussi avec tous les discriminés : de genre, race, orientation sexuelle, handicap.

On saisit en effet, que nous sommes tou.te.s aussi fait.e.s de nos blessures ; que ce n’est facile pour personne. De voir ce que l’autre n’a pas déconstruit nous montre que nous avons nos propres constructions… Il ressort de tout cela une forme de respect des valeurs non négociables que l’autre est en train de défendre — même si ce ne sont pas les mêmes que les siennes. Cela permet d’être plus en bienveillance ; et de pouvoir mieux travailler ensemble.

Et plus on se rapproche de ce que cela veut vraiment dire, non pas « être » mais vivre femme, plus on dénoue les différents endroits où l’on est renvoyées aux marges, maltraitées, ou nos silences et la variété des chemins de vie par-delà cela, plus on grandit.

Les hommes ne sont pas en reste de tout cela. Il y en a — et il y en a toujours eus — qui sont, eux aussi, en train de trouver de très belles choses sur ces sujets. Cette révolution passera également par des voix d’hommes qui se désolidariseront de l’intolérable. Je rêve du jour où un homme sortira d’un plateau télé parce qu’une femme est d’évidence malmenée.

Un truc est sûr : en affaiblissant les femmes, on s’est privé de plus de la moitié du potentiel de l’humanité.

Est-ce que cela fait sens de remplacer le féminin, souvent incompris ou déformé, par l’idée de sensibilité 

SR : On a méprisé la sensibilité comme on a méprisé les femmes — elle était et est toujours systématiquement attribuée à ces dernières. Quand on dit, par exemple, d’un homme : c’est une femmelette, on dit ici qu’il est moins que femme. Qu’il est sensible en fait !

Il y a un truc révélateur : lorsqu’une fille prend les atours de l’homme pour rentrer dans ce monde, c’est plutôt vécu comme émancipateur. Dès lors que tu as un sweat sur tes formes, tu seras moins jugée… Donc quand on perd une partie de notre féminité, c’est un peu une libération ! Alors que dès qu’un homme abdique un peu de virilité pour aller vers plus de féminin, ce n’est pas une libération. C’est au contraire très mal vu. Car la sensibilité (l’antivirilisme) est jugée comme étant féminine, à rayer de la carte.

La sensibilité est aussi liée à l’intuition. Dans mon livre les Suspendu(e)s, j’ai compris que ceux qui prennent les bonnes décisions en période tragique, les Résistants notamment, sont des gens qui écoutent leur for intérieur, leur intuition, qui font confiance à ces boules dans la gorge qui pointent ce qui est inhumain et leur dit de ne pas suivre l’autorité ou la majorité. Il y a évidemment des hommes et des femmes, mais je pense qu’en période plus « normale », les femmes l’écoutent davantage. Peut-être parce que la sensibilité n’est pas vécue comme une tare ; peut-être parce qu’on entend un peu mieux notre corps, entre ses cycles et ses maux, mais ce ne sont que suppositions…

À mépriser la sensibilité, à la dévaloriser, on a fait de l’indifférence une gouvernance. La crise écologique, la crise sociale, les burn-out, tous sont le fruit du déni de sensibilité. Nos indignations, nos souffrances et nos élans savent très bien où sont le juste et l’absurde. Seule la sensibilité peut nous rendre raisonnables. Elle nous empêche d’exercer notre pouvoir aux dépens d’autrui, de la nature.

Quels liens entre les moments de sensibilité, siège de la réceptivité, de ceux de colère, moteurs d’action ?

SR : Personne n’est insensible. C’est plutôt : est-ce que tu l’écoutes ? 

Et est-ce que tu la suis ?

Parce que la sensibilité te renseigne : si je suis en colère ici, si je suis triste là, si j’ai mal au cœur, si je fais un burn-out… Il se passe quelque chose. Cela n’a rien d’anodin. Tu peux tenter de le mettre sous le tapis, ça ne disparaîtra pas.

Ton corps t’alerte. Il t'indique que ce quelque chose n’est pas négociable. Que ce sont tes valeurs, ton humanité, ton intégrité que tu trahis. Mais pour cela, il faut honorer cette sensibilité. L’assumer. Suivre ce qu’elle nous dit. Cela ne veut pas dire embrasser toutes les causes parce qu’on y est sensible. Mais de s’occuper de celles qui nous touchent viscéralement, et accepter que les autres soient prises en main par d’autres. Et dans ce cas, les soutenir, en accueillant notre part d’inaction sur ce sujet, plutôt que de leur signifier que leur action est une goutte d’eau ou au mauvais endroit.

L’efficacité n’est pas le sujet ; personne ne peut prétendre savoir ce qui, au final, fera gagner une cause. Le sujet, c’est d’y contribuer, de tenter, sinon on ne peut pas se regarder dans une glace. Alors, laissons chacun aller au bout de son utopie ou de son combat, utilisons notre énergie pour la nôtre plutôt que de juger de ce que font les autres. Arrêtons de vouloir tout contrôler, tout dominer.

Pour moi, la sensibilité c’est vraiment la clef, la source, la justesse de l’intention.

Nous nous en sommes coupés. Comme nous nous sommes coupés de la nature. Comme les mots, parfois si violents, nous en coupent.

Imaginons un monde sensible, qui n’est pas hanté par les stigmates des dominations et des violences ; un monde où on laisse se déployer le potentiel étouffé de la moitié de l’humanité...

C’est sûr, on n’aurait pas le même monde.

Merci mille fois Sandrine !

De cette conversation dont l’objet initial ne reposait que sur une vague direction…

De ton énergie combattive comme de l’authenticité que tu oses.

Notre entretien a porté sur des déconstructions et nouvelles paires de lunettes, entraînant dans leur sillage les idées de sensibilité, d’intuition et de valeurs nos négociables. Autant de petits cailloux blancs sur un chemin où je repars avec d’autres questions comme qu’est-ce que se sentir fille ? Qu’est-ce que le féminin ?... Augurant de passionnants échanges à venir encore. Carole Babin-Chevaye

L'auteure et utopiste Sandrine Roudaut

Quelques liens :

- Editions la Mer Salée, co-fondée par Sandrine

- Le podcast Dites à l'avenir que nous arrivons, épisode : "Faire le bilan de nos liens d'aliénations, avec Sandrine Roudaut, utopiste" 

- Le Manifeste audio "Sensiblement politique"