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Entre résistance et engagement, rdv avec Jade Lindgaard

#JusticeEnvironnementale #Ecoféminisme #Amitié #Solidarité #Temps

Journaliste, Jade Lindgaard est connue pour son travail sur l'écologie, le climat, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, les grands projets d'infrastructures, l'énergie, au sein de Mediapart - rédaction qu’elle rejoint dès sa création. Auparavant reporter aux Inrockuptibles, elle a aussi commis plusieurs livres, dont, en 2014, « Je crise climatique ; la planète, ma chaudière et moi », enquête entre sujets politiques, psychologiques, sociétaux et anthropologiques.

Mais cela serait réduire Jade que de ne citer que ces états de faits !
Voilà en effet près de 15 années que je la connais. Et j’avoue mon admiration sur la pugnacité de son engagement concernant toutes les causes touchant notre humanité, entre injustices et inégalités. Ou mon étonnement intéressé lorsqu’elle participa aux actions de la CIRCA (Armée Clandestine de Clowns Insurgés et Rebelles), poche de résistance sans chef ni centralisation, utilisant les armes de l’humour, de la dérision et de la désobéissance.

Son engagement de tous les instants me portait à croire qu’elle était tombée dedans lorsqu’elle était petite… Que nenni ! Pas de transmission familiale en matière de pratique militante, malgré un grand-père maternel déporté pendant la 2nde guerre mondiale pour résistance et participation à des groupes communistes de résistance. Ce n’est que tardivement et progressivement que se sont éveillés ses moteurs de l’action, de l’engagement… Comme quoi !

La lisant ou l’entendant échanger avec Pablo Servigne, Pierre Rabhi, Vandana Shiva, Naomi Klein et tellement d’autres dont la pensée émerge sur les sujets de justice sociale, environnementale, j’ai eu envie de l’interroger sur…
. la vie qui est la sienne quand, à côté de cet engagement fort – professionnel comme militant -, grandissent 2 enfants lumineux, en empathie avec le monde malgré leur jeune âge ;
. les moteurs de cet engagement : pour qui ? pour quoi ? et comment garder la niaque quand le quotidien nous englue ?
. ses sources d’inspiration, elle dont les yeux brillent fort malgré la dureté des causes qu’elle soutient…

Le temps a souvent émergé dans notre échange : se laisser du temps… ne pas saturer son temps d’activités… s’accorder de la place pour l’amour, le bonheur, le plaisir. Rien d’automatique chez celle qui se dit très volontariste ! « Il y a des personnes pour qui c’est peut-être plus naturel. Mais je sais que pour moi, ça se travaille ! » Finit-elle en souriant.

Merci Jade ! De cet échange. De nos échanges. Des pages que tu ouvres.

#CestParti #CapVersPlusD’Humanite #Engagement #Solidarité

CBC : Je te vois sur beaucoup de combats, même s’il me semble qu’ils ont quand même quelques points communs… cela serait quoi les mots clés des sujets qui te donnent envie de te battre ?

JL : Aujourd’hui je parlerai de justice environnementale. Dans le sens où la question de la destruction du monde en cours est, pour moi, absolument inséparable de la question de la justice sociale.

On vit un moment hyper passionnant de ce point de vue-là ! Notamment en France, entre une massification du discours d’alerte sur l‘écologie, le changement climatique, la chute du nombre d’espèces.
La notion d’effondrement par exemple, se répand et marque beaucoup de gens ; elle est notamment reprise par une très jeune génération de manifestant.e.s. Et quand tu vois un môme de 15 ans porter une pancarte autour du cou avec : « Quand je serai grand, je veux être vivant », tu as quand même un truc qui s’est passé ! C’est un moment très fort de ce point de vue-là.

Mon inquiétude, c’est de faire en sorte que si l’on rentre dans ce récit-là d’un effondrement, récit hyper englobant, général et ultra anxiogène, comment faire pour ne pas oublier ses voisins, ses voisines ? Comment faire pour ne pas oublier ni sous-estimer toutes les dominations : sociales, raciales, de genres, qui en fait, participent du même système qui détruit la nature, l’écosystème, le climat ?

C’est en cela que cette notion de justice environnementale - qui vient tout droit du mouvement des droits civiques américains - m’est chère. On connait ce mouvement par Martin Luther King et la lutte des noirs américains pour une égalité de droits politiques avec les blancs. Mais il avait aussi été constaté que les afros-descendants - les afro-américains – avaient plus de risques que d’autres populations d’habiter à proximité de lieux toxiques : stockage de déchets, incinérateurs, sols pollués, et autres lieux destructeurs pour la santé, souvent de manière invisible. C’est là qu’est apparu, face à ce racisme environnemental, cette notion de justice environnementale. Devenue ensuite justice climatique dans les réseaux internationaux pour le climat. Cela résume les injonctions essentielles du moment.

Ce moteur, cette résonnance avec les inégalités et cette notion de justice environnementale » : tu es née avec, ou depuis quand remonte-t-il ?

Quand j’étais enfant, je lisais déjà beaucoup ; et j’ai été très marqué par la lecture des révolutions parisiennes du 19ème siècle qui m’impressionnaient beaucoup. Nous avons été élevées, ma sœur et moi, dans une réelle ambiance culturelle mais sans pratique militante. Cela m’est venu tardivement. Pendant mes études. Je n’ai pas eu un moment de révélation. Cela s’est agrégé progressivement.
Et l’entrée plus en activisme - dans le sens d’aller participer à des anti-G8, de vouloir bloquer ces rassemblements internationaux -, c’est venu en 2001, à Gênes. Un rassemblement contre le G8 qui avait été hyper violemment réprimé par la police italienne.
Pour moi, jeune adulte, ce fut à la fois la découverte de la puissance de révolte et de la joie de se retrouver à des milliers de personnes pour changer le monde. Cela a été un moment clé de ma politisation.
Après, il y eut d’autres anti-G8, puis les camps Actions Climat. C’est par ce biais-là que je suis venue à la question du climat et de l’écologie.

Il y eut aussi la pratique de l’activisme clown, qui avait été réinitié en Grande-Bretagne par des amis de « Reclaim the Streets (RTS) ». Ce mouvement activiste britannique m’a énormément inspirée : c’était à la fois un mouvement anticapitaliste, très écolo, qui mêlait la créativité artistique et le geste de la désobéissance.

Injustice, désobéissance, créativité artistique, joie d’être ensemble : quels te semblent les leviers réutilisables pour faire bouger les choses face aux nuages sombres face à nous ?

Le rassemblement.
Tout ce qu’on voit en ce moment avec le mouvement des Gilets Jaunes, depuis le mois de novembre : se retrouver ensemble, pas forcément à très nombreux mais ensemble, à vouloir dénoncer des injustices, à éprouver avec son corps, à faire de la résistance avec son corps. Pour moi, c’est un des leviers. Il y a là une dimension bien connue, subversive : faire quelque chose d’illégal avec ton corps. Ce ne sont pas uniquement les idées que tu défends, dans un texte, sur un trac, sur une banderole. Tu mets en jeu quelque chose d’intime, qui est du registre de la peur – parce que cela fait peur de désobéir, d’être arrêté. Et plus encore aujourd’hui.

Avoir peur. Dépasser ta peur. Puis la joie de dire « on a réussi », même si ça peut être des petites choses. Il y a toute une gamme d’actions, de micro-actions et de manières de désobéir.

Quand tu dis « il faut dépasser ses peurs », ça peut ne pas faire envie… Comment on embarque pour proposer de construire une société qui donne envie ?

Il y a différentes manières de le faire.
Il est une femme qui m’a beaucoup marquée, et que je relisais encore ce matin, c’est Starhawk, une sorcière américaine. Anticapitaliste. Féministe. Anti-nucléaire. Militante depuis les années 70. Qui a participé à plein de mouvements, dont celui de Seattle en 1999, fondateur des mouvements altermondialistes.

Starhawk écrit beaucoup de textes dont l’un a été traduit en français sous le titre « Rêver l’obscur ». Elle y parle de cette idée que, même en tant que personne révoltée par les dominations capitalistes, le patriarcat et toutes ces forces qui nous asservissent : on est en fait ce contre quoi on lutte. C’est ce qu’elle appelle en anglais le « pouvoir sur », le « power over ». Un pouvoir de domination, de lutte, que l’on prend en se battant.
Qui est complètement différent de celui que nous avons en nous, précieux : le pouvoir d’agir. Celui de changer le monde, à partir de nous, de notre sagesse, de nos intériorités. C’est ce qu’elle nomme le « pouvoir en dedans », le « power within » ; qui est un pouvoir d’attraction, rayonnant, et n’est plus du domaine de la lutte de camps.

Elle utilise une autre métaphore qui me parle beaucoup.
Nous vivons dans un monde hyper pollué, très dur, inégalitaire. Avec beaucoup de raisons de se désespérer en fait, et l’on voit combien c’est si difficile de changer.
Il faudrait être mégalo pour penser que l’on peut faire changer les choses seul.e.s ! Malgré tout, comment imaginer avoir sa place dans ce changement ?
C’est là qu’elle propose, malgré toute cette pollution extérieure, l’idée d’une graine intérieure, la puissance de la vie. D’où l’importance de se reconnecter à la puissance de création, à la joie d’être ensemble.
Ce peut être de faire un rituel par exemple. De danser ensemble après une émeute. Tu bascules alors complètement du côté des forces de vies. Tout cela n’est pas uniquement matérialiste en fait…

Est-ce que tu vois des gens dont la pensée pourrait nous aider à changer d’état de conscience pour imaginer les changements dont notre planète a besoin ? Ou est-ce que ce n’est plus le sujet de mots justes, mais qu’il faut maintenant passer à l’action…

Pour moi, il est faux de dire que c’est trop tard, et qu’il faut agir agir agir ! Pour faire quoi ? Avec qui ? Comment ? Tu peux agir de plein de façons différentes et de manière mortifère !
C’est hyper important de continuer à réfléchir à ce qui nous arrive. Pour réfléchir à comment bien agir, il faut continuer à penser. Et on ne pense jamais tout seul ; on pense collectivement, dans une société, avec des mots, des références qu’on a en commun. Du coup, c’est indispensable de continuer à se nourrir avec tous ces écrits.

Par exemple, ces dernières années, la découverte du courant écoféministe à la fois militant, intellectuel mais aussi poétique - ceci notamment grâce au travail de la philosophe Emilie Hache -, m’a énormément marquée.
Parce c’est justement une pensée qui fait cela : le lien.
Entre l’intime, le personnel ; les émotions et l’état du monde ; la volonté de résistance, de réparer le monde, d’arrêter sa destruction, sans jamais s’oublier soi-même ; ce qui passe par l’admiration qu’on peut avoir pour la beauté d’un paysage, l’amour qu’on peut avoir pour des amis.
Ne pas lâcher. Considérer que c’est aussi important, sans perdre en combativité.

Les livres en tant que nourriture intellectuelle et sensible pour penser les choses.

Mais il y a aussi toutes les discussions qui émergent un peu partout… Et tous ces lieux en France qui sont des espaces collectifs, de vie collective. Qui partent d’un squat, d’une occupation, ou très simplement d’acheter une maison à plusieurs pour y habiter ensemble.
Toutes ces initiatives de gens qui veulent, d’une manière ou d’une autre, devenir le monde qu’ils souhaitent voir advenir. De manière très modeste, mais déterminée.
Les pensées ne sont pas que dans les livres – majeurs pour moi. Mais, c’est cela qui est très beau, c’est toute cette correspondance entre ce type de livres, le travail de ces auteurs et autrices, et la mise en pratique.

Quand on a cet engagement que je capte être un alignement de vie, comment on fait en tant que mère de jeunes enfants ? Quelles te semblent être les priorités dans ce que tu aimerais leur transmettre ?

Ce sont des questions que je me pose souvent. Et j’avoue que j’avance de manière très empirique. J’essaie déjà qu’ils aient une maison – en fait, ils ont 2 maisons –, un foyer où ils se sentent bien. Parce que je pense que c’est la base… de se sentir en assurance, en confiance. En confiance avec leurs parents, et du coup en confiance avec le monde.

Cela passe par essayer, malgré toutes les occupations, d’être attentive à ce à quoi ils passent leur journée, de beaucoup parler avec eux. D’être le plus possible à l’écoute.

A côté de l’écoute et du respect, j’assume le fait de leur dire des choses quand cela me semble important. De transmettre les choses de manière parfois un peu unilatérale. Comme par exemple, le changement climatique. D’aller à certaines manifs. Poser des jalons.
De leur passer les alertes, questionnements, informations me semble important. Après, c’est nécessaire qu’ils aient leur propre position.

Quand on a commencé à voir émerger la figure de cette jeune lycéenne suédoise, Greta Thunberg, qui a lancé des grèves scolaires pour le climat, j’en ai parlé à ma fille. J’ai pensé que ça l’intéresserait de voir qu’il y a une fille à peine plus âgée qu’elle qui fait tout cela. Et ça n’a pas du tout pris ! Le ton comme les propositions lui ont plus fait l’effet de quelqu’un qui disait à tout le monde ce qu’ils devaient faire… Ce n’est pas la réaction que j’attendais ! Rire ! Et en même temps, elle a raison aussi ! Cela serait complètement absurde que tout le monde s’en remette à ce que dit une jeune fille de 16 ans !

L’autre chose que je veux leur transmettre délibérément c’est la question de la solidarité. Et le fait d’habiter à Aubervilliers donne facilement matière à illustrations.

Tu as coordonné ce livre sorti en juin dernier « Eloge des mauvaises herbes » - que j’ai trouvé passionnant - : que peut-on dire de l’existence de lieux-laboratoires de ce type comme l'est la ZAD ?

Dans un monde qui s’effondre, où l’on voit que le système économique et de représentation politique est mis en échec : il est nécessaire d’essayer d’autres trucs. Les zones comme la ZAD de Notre Dame des Landes me semblent en effet des lieux essentiels pour cela. Ces espaces ne sont pas des « modèles », car ils ont plein de défauts ; mais c’est autre chose, dont on a vraiment besoin.

Il y a plein de lieux connectés qui peuvent ressembler à la ZAD, même si celle-ci est unique, très singulière par ce mélange d’influences et de pratiques. Mais il y en a un peu partout, souvent très éphémères, un peu cachés, squats de sans-papiers, de militants, d’artistes, de jeunes qui s’enfuient de chez eux… Ces espaces essaient d’inventer d’autres manières de faire; ils partent souvent d’une violence subie : un rejet social, une violence familiale, etc.

Je pense à un endroit du sud de la France. Le lieu matriciel se trouve près de Forcalquier, mais il s’agit en fait d’un réseau de zones connectées entre elles, toutes différentes. Collectif d’une centaine de personnes environ, il a été créé dans les années 70, organisé autour d’activités agricoles - historiquement autour des moutons. L’idée est d’y maintenir des activités artisanales, malgré toutes les pressions de la modernité, de l’industrialisme et du productivisme : ateliers de tissage de la laine, fabrication de fromages. Il y a aussi du maraîchage et d’autres activités liées aux semences.
C’est un lieu très inspirant ; très fort parce qu’il est sur un temps très long. Il montre que c’est possible de vivre à plusieurs, de manière collective, autogérée, le plus possible en dehors de l’Etat, en dehors du capitalisme ; une autre manière de faire. De ce point de vue, c’est un lieu qui compte.

Et puis il y en a qui sont liés à des luttes, comme à Bure, dans la Meuse, lutte face au projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo. Chaque endroit a sa propre existence, sa propre vie, ses souffrances, son génie créateur, et toutes ses difficultés !

Il y a enfin beaucoup d’autres espaces, moins militants, qui sont les fermes et tous les lieux alternatifs. Qui proposent et inventent d’autres choix, un peu à l’abri ; tout aussi importants pour imaginer ce monde qu’ils défendent que les gens sur des barricades.

J’ai le sentiment que depuis le début de l’entretien, on tourne autour des mêmes concepts, et de cette liberté que je ressens comme moteur de tes actions et discours…

Je parlerai plutôt d’autonomie.
Une autonomie politique : c’est un courant politique en tant que tel, qui se construit en dehors de l’Etat.
Mais aussi, une autonomie au sens affectif.

L’autonomie, ce n’est pas la solitude. Et effectivement, c’est lié à la liberté.
Pour moi, l’autonomie est reliée à un collectif. Et comment garder sa subjectivité tout en étant en solidarité avec un collectif ? Comment être connectée avec ses propres émotions tout en étant ensemble ? Comment ne pas s’effondrer dans un monde d’effondrement ?

Aujourd’hui, est-ce qu’il a des combats ou causes qui te désolent ?

La manière dont on laisse mourir les migrants en Méditerranée !
La violence d’exclusion de notre société vis-à-vis des migrants.

On est une société hyper privilégiée ! On devrait ouvrir grandes les portes ! Accueillir les syriens, les afghans, les maliens, les sénégalais, les jeunes algériens et algériennes qui ont manifesté tous ces derniers jours pour plus de démocratie. Ce serait un tel enrichissement pour nous !! Et la manière dont non seulement on leur ferme nos portes, mais qui, en plus, ne fait même plus scandale…

Je sais qu’il y a plein de gens qui continuent à lutter. Mais il me semble qu’il y a quelques années, on était quand même plus nombreux.e.s à juger cela indigne d’une société démocratique. Je crains l’acceptation de cette indifférence, que les frontières ne se soient renforcées. Et je ne sais pas comment faire par rapport à ça…

C’est une des inquiétudes que j’ai autour du succès de la notion d’effondrement : j’ai peur que dans les esprits et cœurs de certains, cela n’alimente que le désir de se protéger encore plus, et de repli sur soi. Du coup, on défend sa propre maison, avec une vision hyper étriquée de l’écologie. C’est soi-même, son clan, contre le reste du monde. Et je pense que c’est un risque, aujourd’hui.

"Cette question du bonheur, cette question de l'amour, cette question du sens, parce que les 3 vont ensemble,

il nous faut les replacer aussi bien au coeur de nos vies personnelles qu'au coeur de nos projets collectifs" Patrick Viveret

Et quelque chose d’important pour toi ?

Les amitiés.
Je redécouvre l’importance magnifique de l’amitié ! Qui, à bien des égards, me semble un mode de relation supérieur aux autres.

Je suis aussi dans un mouvement personnel d’attention - au monde, aux autres, aux sentiments et aux moments passés ensemble, y compris sur les toutes petites choses. Que je trouve infiniment précieuses parce je sais qu’elles ne sont pas innées. Qu’elles ne sont pas automatiques, mais fruit d’une construction, d’une volonté, donc d’un amour. Je le perçois beaucoup plus comme cela aujourd’hui, je les recherche davantage ; cela a plus de valeur pour moi…
 

Carole Babin-Chevaye - Propos recueillis à Paris, le 9 avril 2019

Quelques liens pour suivre...

- vidéo avec Pablo Servigne : https://www.youtube.com/watch?v=1vWgLOB7nE0

- vidéo avec Vandan Shiva : https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/240814/vandana-shiva-demythifiee

- "Rêver l'obscur" de Starhawk : https://usbeketrica.com/article/starhawk-sorciere-ecofeministe

Jade Lindgaard - photo ©Mathieu Génon

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